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#Raconte-moi ton arbre généalogique #Marie-Françoise Chabin

  • Photo du rédacteur: Atelier d'écriture
    Atelier d'écriture
  • 5 juin 2020
  • 2 min de lecture

Qui est Amanda Tonnerre, la biologiste dijonnaise qui a mis au point le vaccin contre la COVID ?


C’est avec une grande joie et un profond soulagement que nous avons appris hier l’homologation définitive au niveau international du vaccin contre la COVID mis au point par une équipe de l’Institut Pasteur; c’est avec une joie non moins égale que les Dijonnais ont découvert que c’est une biologiste d’origine dijonnaise, nommée Amanda Tonnerre, qui a dirigé cette équipe.

Notre journal se devait donc d’être le premier à enquêter sur cette héroïne des temps modernes, ainsi que sur sa famille.

Amanda Tonnerre est née en 1975 à la maternité du Cours du Parc à Dijon, aujourd’hui fermée, en même temps que sa sœur jumelle Lucie. Elles n’ont aucun autre frère ou sœur, et il semble d’après une indiscrétion que cette naissance gémellaire soit due à un traitement hormonal suivi par leur mère Annie Tonnerre.

Feu le père d’Amanda et Lucie, Pierre Tonnerre, était un notaire bien connu des Dijonnais (Etude Tonnerre § Tonnerre), dont le passe-temps principal était de collectionner les magnifiques récipients à moutarde de toute région. Il était lui-même le fils aîné du notaire Benjamin Tonnerre (même Etude) et de Bernadette Vincenot, de la grande famille de viticulteurs Vincenot de Beaune, un couple qui fit comme chacun sait un peu parler de lui (et pas en bien) pendant l’Occupation. Mais nul n’est parfait!

La mère d’Amanda, née Annie Bouvier, actuellement en EHPAD à Valmy (une des rares survivantes), est d’origine plus obscure. Ses parents étaient de simples cultivateurs du Couchois. Elle a rencontré Pierre en mai 1968 à Dijon. Ils se sont mariés en 1969 et les jumelles sont nées en 1975. Elle ne semble pas avoir exercé la moindre profession.

Amanda s’est très vite fait remarquer par ses qualités intellectuelles; nous avons retrouvé certains de ses remarquables bulletins scolaires dans les archives du collège Marcelle Pardé. Sa sœur Lucie au contraire semble avoir eu à surmonter de grosses difficultés dès son plus jeune âge. Elle a notamment développé une phobie scolaire aggravée, qui l’a très tôt retenue à la maison. Cette personne est décédée du SIDA en 1996.

C’est probablement l’existence de la maladie de sa sœur qui a orienté Amanda vers des études de biologie, ce dont le monde entier (et Dijon en particulier) ne peut que se féliciter!

La mairie de Dijon réfléchit déjà à une rue Amanda Tonnerre.

 
 
 

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